Le pyrénéisme rêve d’Unesco

Il y a un an, Chamonix fêtait en grande pompe l’inscription de l’alpinisme au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Une distinction obtenue de haute lutte, qui pourrait donner des idées aux artisans de son rival méconnu : le pyrénéisme.

Cime luchonnaise à la fin du X7Xe side. Photo Maurice Gourdon. Bibliothèque municipale de Toulouse. Domaine public.

Les grands desseins naissent parfois de petites fêtes. C’est le cas de l’inscription de l’alpinisme au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

L’idée est montée en 2009 dans des vapeurs de vin blanc, après la cérémonie des Piolets d’or, le grand rendez-vous annuel des montagnards : « On se réjouissait de prendre en considération, pour ces prix, des critères culturels et humains autant que sportifs, se souvient Claude Gardien, guide de haute montagne, ancien rédacteur en chef de la revue Vertical, et membre du comité de pilotage du projet alpinisme-Unesco. Comme on discutait du moyen d’assurer la permanence des valeurs de l’alpinisme on s’est mis au défi de le faire classer à l’Unesco. On s’est procurés un dossier, on a étudié les critères… et finalement l’alpinisme cochait toutes les cases ! »

Dix ans après ce « pari festif », l’alpinisme est gravé dans le marbre et reconnu par 178 pays comme « l’art de
gravir des sommets et des parois en haute montagne, en toutes saisons, en terrain rocheux ou glaciaire. » Lire la suite

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