Salves slaves

Même au fond des ténèbres, il y a de la lumière. C’est ce que retiendra de cet entretien quiconque aura la bonne idée de le lire. L’artiste-directeur du Théâtre de la Cité, le Bulgare Galin Stoev y parle Tchekhov, “rachisme”, Ukraine, Poutine, campagne, Dostoïevski, besoin d’amour, metaverse, médiocrité, permaculture, sexe à distance et éternité du théâtre. Un excellent préambule à sa nouvelle création, un Tchekhov dystopique à voir en janvier à Toulouse.

📸 Rémi Benoit

Depuis l’invasion de l’Ukraine, porter un classique russe à la scène n’est plus chose anodine. Avez-vous hésité ?
La pièce était décidée avant que la guerre n’éclate. Personne, jusqu’alors, n’imaginait qu’une chose pareille puisse arriver.

Pas même vous qui avez grandi à Moscou ?
La veille de l’invasion, j’étais à Varsovie avec Ivan Viripaev (dramaturge et réalisateur russe dont Galin Stoev a mis en scène plusieurs pièces N.D.L.R.). Il m’assurait que Poutine ne déclarerait pas la guerre. Moi, j’étais un peu tendu le soir, en rentrant à Toulouse. J’ai appris la nouvelle le lendemain au réveil. Le choc. Lire la suite

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