Notre histoire
Élève de terminale à Ozar Hatorah, Jonathan Chetrit avait 17 ans lors des attentats de Toulouse et Montauban. Aujourd’hui avocat à Paris, il publie un livre de témoignages recueillis auprès de professeurs et d’anciens élèves. Un récit rude doublé d’un touchant hommage aux disparus, qui relègue beaucoup de ce qui s’écrit depuis dix ans sur le sujet au rang de simple bavardage.
📸 Samuel Kirszenbaum
Vous arrive-t-il de songer à Toulouse et Ohr Torah avec autre chose en tête que le spectre de l’attentat ?
On a beau y avoir connu le pire, Ohr Hatorah est l’un des endroits au monde où je me sens le mieux. J’y ai vécu avant et après l’attentat des moments de fraternité et de solidarité forts, beaux, indescriptibles, qui me rendent impossible toute image négative de Toulouse. Depuis dix ans je fais des allers-retours. Je passe le week-end chez des amis ou chez le directeur de l’école. Si je reste éloigné plus de six mois de la ville et de l’école, je ressens un grand vide. Lire la suite